L'Amérique du Nord et Centrale à vélo
Le Salvador
Se sauver du Salvador...
Je continue à travers de sympathiques paysages de moyennes montagnes, champs et volcans en direction de Santa Ana où je suis le soir même.
Le jour suivant je repars vers le sud avec dans l'idée d'être au bord du Pacifique le soir. La journée commence par un nouveau détour, une montée sur la route des crêtes du volcan Coatepeque dont l'immense cratère est aujourd'hui un très beau lac.
Après environ un tiers de tour du cratère j'entame une autre de ces bonnes grosses descentes en direction d'Armenia la ville la plus proche. Bon, après cela, ça se corse un peu et je me tape une méchante grosse montée pour arriver à Santa Tecla (Nuevo San Salvador) sorte d'extension urbaine de la capitale que je frole avant d'entamer THE Descente vers la côte Pacifique. Je dis "THE Descente" parce qu'il s'agit d'environ 28 Km dont 27 sans pédaler... Trop bon !!! D'autant qu'à l'arrivée, après mon installation à l'hôtel, c'est direct baignade dans les grosses vagues bien chaudes du Pacifique. Que du bonheur !
Le lendemain, autre grosse étape. Il s'agit d'arriver à Corral de Mulas, au bout d'une péninsule sur le Pacifique, afin d'y passer le réveillon. Bon, globalement, jusqu'à l'intersection sur la Panaméricaine on peut dire que ça roule. Après, c'est autre chose... La route devient une piste et le vent est méchament contre. Lors d'une petite pause j'aperçois un bon gros lézard vert presque fluo... Une autre fois c'est un cycliste qui transporte de l'eau sur son vélo.
Je continue. J'arrive finalement à Corral de Mulas où je dégotte un coin pour mon hamac pour la modique somme de très cher (10 USD, ici c'est très cher pour un hamac...).
Ceci dit, je vais passer un réveillon au calme, avec quelques autres touristes, uniquement des salvadoriens, de la capitale : San Salvador. Ils sont sympas mais leur perroquet un peu capricieux me mord plusieurs fois l'oreille. Quoiqu'il en soit nous passons un réveillon assez calme puisque c'est également ce qu'ils sont venus chercher en se rendant ici.
Certes, quelques-uns des composants masculins de ce groupe ont du mal à débuter l'année (à commencer par regagner leur chambre...), mais, globalement, ça se passe bien.
Le lendemain, contrairement à mon idée originale de rester ici une journée, vu que c'est vraiment paumé de chez paumé, je décide de repartir en direction de la frontière avec le Honduras. ça commence par un bateau qu'il me faut prendre pour rejoindre Puerto Triunfo. Ici, dans la lumière du matin, les vieilles carnes sont plutôt jolies...
Après cela, direction Usulutan, El Delirio et San Miguel, la deuxième ville du pays. Heureusement, aujourd'hui, 1er janvier, c'est journée morte. Pas un chat dans les rues. Même si c'est un peu triste, je suis ravi question trafic... LA vraie difficulté vient du vent qui ne me lâche pas depuis 3 jours, en plus il est violent le vent... La preuve...
Et je continue à travers les montagnes vers Santa Rosa de Lima et, finalement, El Amatillo où j'entre enfin au Honduras.