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Le Belize

Belize Cumpleaños...

Et voilà que le jour suivant je repars en direction de la frontière avec Bélize. J'y arrive assez rapidement en fin de matinée et la franchit sans problèmes. Ceci dit, ce n'était pas gagné... On ne peut jamais prévoir la réaction d'un officier de l'immigration quand on le réveil pendant la sieste du matin...

Quoiqu'il en soit, me voici au Bélize. Je trace ma route en direction de Corrozal, une ville côtière à environ 15 bornes de là. Comme c'est mon anniversaire aujourd'hui, eh oui, 36 balais, je décide de faire seulement une demi-étape et rester à Corrozal. En y arrivant je croise Carlos, un sosie de Pascal Légitimus, qui m'indique un hostel parfait pour moi.

 

Je me balade dans les rues et prends un peu la température de ce gros village (ou petite ville, ça dépend du verre à moitié vide ou à moitié plein...). Ça m'a l'air plutôt tranquille comme endroit ici.

Et puis paf ! Alors que rien ne le laissait prévoir, il m'arrive une merde... Euh, pardon... une couille... C'est pas bien de dire des gros mots... Mon Archos m'échappe des mains et tombe sur le sol. Eh ben, vous savez quoi ? La combinaison de ma maladresse, de l'attraction terrestre et des graviers sur la route n'est pas du meilleur effet sur un écran d'Archos. Bref : l'est cassé. Pour mon anniversaire, j'aurais pu essayer de gérer un peu mieux... Imaginez : plus de musique, plus de podcasts (comment je vais faire pour rentrer plus intelligent moi ?), plus de GPS pour les plans cartes galères, plus d'Internet autonome (maintenant ce sera les cyberskafékikoutelapoduku) et plus de Google maps pour me la pêter tous les 2 jours au moins sur Face de Bouc... Bref, vous l'aurez compris : c'est la louze. Bien sûr, l'on est en période d'anniversaire, surtout pour moi, et ce pauvre John Lennon... et des milliers d'entre vous ont déjà probablement eu l'idée de faire des dons en centaines d'euros sur mon compte Paypal (YoyolaKCsonArchos@Cvraimentro.com) mais je ne peux pas accepter que ce soit vous, mes fidèles milliers de lecteurs de ce post presque bi-hebdomadaire qui payiez pour mes maladresses... D'autant que j'avais eu la bonne idée de souscrire une garantie pour la casse...

Bon, heureusement, ce n'est que du matos... Mais enfin, c'est quand même chiant.

e repars donc SANS musique le lendemain en direction de Belize city, la capitale économique du pays avec dans l'espoir d'y arriver avant les derniers bateaux pour Cayo Caulker (encore un "key"). Comme il y a quand même 145 bornes, c'est pas gagné d'avance. En plus, je dois emprunter une piste au milieu des cannes à sucre sur environ 30 Km ce qui n'arrange rien en terme de vitesse.

 

Malgré tout, le vent commence à me pousser en fin de matiné et j'arrive finalement sur Belize City à 17H10. Le dernier bateau étant à 17H30 on peut dire que c'était juste...

Le bateau met une quarantaine de minutes pour arriver sur Cayo Caulker. Cayo Caulker c'est un cayo de quelques kilomètres de long sur, en moyenne, une centaine de mètre de large. Il est coupé en deux depuis l'ouragan Harriet de 1961. C'est LE cayo des backpackers par excellence car il est moins cher, toutes proportions gardées, que les autres cayos de la région. L'eau y est d'un bleu magique et c'est un paradis pour la plongée avec ou sans bouteille (snorkelling, pour les non-initiés).

 

Je campe dans la cours de l'auberge Bellas, repère de backpackers Anglais, Espagnols, Français, Suisses, Israëliens, Hollandais, Américains, Canadien, etc. Je croise un couple de français qui me donne 2 information capitales. La première : il y a un alligator en liberté juste de l'autre côté de l'auberge, par rapport à là où j'ai planté ma tente. En fait, la mangrove vient jusqu'ici et l'alligator (un petit machin d'environ 1 mètre) s'est trouvé une planque tranquille sous les palétuviers. 

 

La deuxième info concerne les tours de snorkelling. Ils me recommendent celui qu'ils ont fait la veille et que je ferai demain.

En effet, pour la modique somme de 75 dollars de Bélize (30 €) je m'en vais, aujourd'hui, lendemain d'hier et veille de demain, parfaitement, sur un bateau en compagnie de 2 allemands francophones et 2 finlandaises nokkiaphone.... (hohoho), nos deux guides plus Alvin, le petit stagiaire. C'est pour me consoler de mon Archos et pour me faire tout de même un petit cadeau d'anniversaire...

Nous nous dirigeons d'abord vers un premier endroit où nous plongeons pour voir la barrière de corail (la 2ème plus longue du monde selon les guides touristiques et les posters partout ici...). Ceci dit, Mark, l'un de mes deux camarades germains (que si les ricains n'étaient pas là on serait tous chez lui...) me montre une forme assez longue, d'environ 2 mètres de long, qui se planque sous du corail. Il s'agit en fait d'un requin nurse, comme nous l'expliquera un peu plus tard notre guide Steve. Sur le moment nous ne savons pas qu'ils n'attaquent, en théorie, pas les hommes, et nous ne sommes pas rassuré. Je propose que l'un d'entre nous aille lui tirer la queue, pour rigoler, mais, apparemment, personne n'a vraiment envie de rigoler ... :-)

Bref, nous remontons dans le bateau et poursuivons notre route vers le deuxième endroit de plongée. Cette fois-ci nos guide donnent à manger aux poissons et notamment aux requins nurses qui pullulent autour du bateau.

 

Nous décendons ensuite dans l'eau et une bonne grosse raie arrive sur le côté (hohoho ! bis ;-), et vient directement manger dans la main du guide. Les autres ont relativement peur des plongeurs, mais celle-ci semble presque adoptée. En tout cas, elle connait manifestement Jimmy, le deuxième guide. Nous nageons ensuite parmis les raies et les requins qui sont assez timides et ne se laissent pas approcher à moins de 3 ou 4 mètres. Ce sont tous des petits formats, entre 80 cm et 1,50 m.

Le troisième endroit où nous nous rendons est le coin des tortues. Elles sont également au rendez-vous et c'est un vrai plaisir de les voir brouter les algues des fonds marins et remonter régulièrement respirer à la surface. Cette fois les consignes sont très strictes, il ne faut en aucun cas essayer de les approcher de trop près car l'on pourrait les effrayer et elle pourrait éviter de remonter à la surface et finalement se noyer. Quel comble pour des tortues marines...

Puis, nous rentrons en fin d'après-midi après une excellente journée qui aura rempli toutes ses promesses.

Le jour suivant, je quitte Cayo Caulker au petit matin pour me rendre de nouveau à Belize City, par le bateau, afin de prendre rapidement la route pour San Ignacio, à 120 Km de là, avant de passer la frontière guatemaltèque (vous remarquerez que c'est un mot qu'on ne place pas très souvent, non...?). Le vent est encore mon ami et je suis rapidement aux abords de Belmopan, la capitale, avant de poursuivre à travers de nouveaux paysages de collines (finies les plaines marécageuses du Yucatan ou du nord du Bélize...) pour finalement atteindre San Ignacio en fin d'après-midi.

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